Loin de l’idée originelle que l’imagerie d’Ōtsu n’est qu’un simple “souvenir de voyage”, on peut voir apparaître dès la fin du 17ème siècle ces images pour illustrer des poèmes et des pièces de théâtre. On voit donc éclore des poèmes “moraux” et “satyriques” comme les Haikai, Senryu et Kyoka. L’Ōtsu-e sert donc à mettre en forme et en image ces poésies et retrouve son usage pédagogique. Pour ce qui est du théâtre, c’est à travers le Kabuki, un style de théâtre japonais traditionnel, que l’imagerie de l’Ōtsu prend vie. Elle débute par la très célèbre pièce “l’Encens qui rappelle l’esprit de la courtisane” (1708) de Chikamatsu Monzaemon, un dramaturge équivalent à Shakespeare ou Molière. Elle mettra en scène une douzaine de personnages de l’univers Ōtsu-e.